Les convocations pour les épreuves de spécialité du mois de mai arrivent.
Ces épreuves écrites vont demander un temps spécifique de correction que l’administration n’a pas prévu d’octroyer aux correctrices et correcteurs de ces épreuves alors que notre charge de travail n’a cessé de s’alourdir ces dernières années.
Des épreuves orales de LV et des épreuves pratiques (NSI, et ECE en PC & SVT) dans certaines spécialités vont avoir lieu également en mai.
Notre temps de service d’enseignement a augmenté par l’imposition de 2 HSA ou la nécessité pour certains d’entre nous d’en faire plus encore pour compenser la perte de pouvoir d’achat liée à la non-revalorisation du point d’indice des fonctionnaires.
La réforme Blanquer a supprimé des heures d’enseignement et des postes, augmentant mécaniquement le nombre d’élèves et le nombre de niveaux par enseignant.
L’hétérogénéité des élèves dont nous avons la responsabilité s’est également accrue en raison du contexte sanitaire, de l’inclusion peu accompagnée et participe à l’augmentation du temps de travail invisible.
L’épuisement professionnel, le stress généré par la pression du contrôle continu sont palpables en salles des professeurs.
Corriger les copies d’examens, assurer les cours, poursuivre l’évaluation des élèves dans le cadre du contrôle continu du bac, préparer les conseils du 3e trimestre, remplir les livrets scolaires, sur la même période limitée est inenvisageable : exigeons du temps pour corriger les épreuves de spécialité du baccalauréat !
Vous trouverez ci-dessous un modèle de demande de dispense à adresser à votre chef-fe d’établissement.
Pour rappel, le SNES-FSU Normandie avait été reçu par la DEC en janvier dernier pour discuter des conditions des examens de cette année.